BLACK COUNTRY COMMUNION

Au risque de me répéter (et c'est pas grave !), je reste toujours très surpris et interrogatif sur les raisons qui peuvent inciter un Joe Bonamassa à s'embarquer dans une telle aventure. Attention je ne dis pas qu'il fait une erreur (je n’oserais pas !) car évidement un groupe composé de ce genre de musicos représente inévitablement une grosse machine, non... mon interrogation vient plutôt du fait que Joe Bonamassa venait juste ces dernières années de se positionner sur les hautes marches du blues, et que sa notoriété était en train de se confirmer aux quatre coins du monde ! Alors bien sûr, le mieux est certainement de ne pas trop se poser de questions, ni de faire la fine bouche, et plutôt d’écouter attentivement cet album, ce que je fais sans rechigner !

D'emblée avec Black Country, ça sonne très gros, là on n’est plus en présence d'un groupe de Blues Rock mais plutôt d'un Big Classic Rock Band, ensuite la ligne vocale de Glenn Hughes sur le super « One Last Soul » me fait légèrement penser à celle de Locomotive Breath du Jethro Tull. Jason Bonham est comme à son habitude hyper puissant derrière les fûts et le clavier de Derek Sherinian remplit à merveille l'atmosphère, confirmation... c'est bien du lourd ! Une grosse empreinte « purplienne » sur des titres comme « Down Again », ou « zeppelinienne » sur « No Time » confirment évidement le style recherché par le groupe. Souhaitons à cet assemblage de très bons musiciens de recueillir la notoriété espérée, moi je me repasse la version de « Song of Yesterday » (serait-ce un signe ?).  

John Molet